Sumo

Sumo

Le sumo est le sport national japonais. II s’agit d’un match entre deux lutteurs qui ne portent qu’une ceinture lorsqu’ils s’affrontent. À l’origine, le sumo était un rite shintoïste qui servait à mesurer la force des lutteurs en les mettant en compétition. Aujourd’hui, c’est devenu un sport professionnel de divertissement.

Ôzumô

La Nihon Sumô Kyôkai (Association japonaise de sumo) organise six tournois par an à Tôkyô (janvier, mai, septembre), à Osaka (mars), à Nagoya (juillet) et à Fukuoka (novembre). Durant la compétition, on peut assister à des rites traditionnels, tels que la cérémonie d’entrée sur le ring des lutteurs de la catégorie des makuuchi (première division de lutteurs) et des yokozuna (grands champions), ou la cérémonie du yumitori (manipulation d’un arc sans corde).

Dohyo (le ring des lutteurs de sumo)

  • Tsuriyane : toit suspendu au-dessus du ring a l’image de ceux des sanctuaires
  • Akabusa : pompon rouge
  • Aobusa : pompon bleu
  • Kurobusa : pompon noir
  • Shirobusa : pompon blanc
  • Tokudawara : cercle de paille
  • Chikaramizu : seau d’eau pour se purifier la bouche et le corps
  • Seau de sel pour purifier le ring
  • Shikirisen : ligne de départ
  • Fumidawara : marche en paille

Au centre du ring sont enterrés-des talismans porte-bonheur tels que des marrons, du riz, des laminaires, des algues séchées et du sel.

Rikishi (lutteur de sumo)

  • Sagari (franges ornées de 17 à 21 pompons)
  • Mage (le chignon : les lutteurs d’un rang supérieur au jûryô peuvent avoir un chignon de style ôichô)
  • Mawashi (ceinture de soie de 10 mètres de long, pesant de 4 à 5 kg)

Match

  1. Appelés par l’intendant de ring, les deux lutteurs montent sur le ring. Chacun d’eux se met en position et effectue le shiko (lever alternativement les jambes et taper le sol avec les pieds).
  2. Les lutteurs reçoivent de l’eau chikaramizu, jettent du sel sur le sol et font le shiko au milieu du ring, face à face.
  3. Les lutteurs prennent place et jettent du sel pendant un temps défini.
  4. Au bout de quatre minutes, le match peut débuter.
  5. L’arbitre observe le match et désigne le vainqueur.
  • Gumbai (éventail de l’arbitre)
  • Gyôji (arbitre)
  • Yobidashi (intendant du ring)

Différentes techniques

Le vainqueur est celui qui arrive à faire sortir son adversaire du ring ou à lui faire toucher le sol avec une partie du corps, chignon y compris. Il y aurait 48 prises différentes, mais la Nihon Sumô Kyôkai en comptabilise 70.

Banzuke (classement)

On appelle “kachikoshi” le fait de totaliser huit victoires ou plus sur quinze jours de compétition, à raison d’un match par jour ; makekoshi est le fait de perdre huit fois ou plus, C’est ainsi que le classement est établi.

  • Makuuchi : Les noms des lutteurs sont inscrits verticalement de droite à gauche dans l’ordre de leur rang, du plus fort au moins fort : yokozuna, ôzeki, sekiwake, komusubi, maegashira.
  • Jûryô : Les lutteurs de la catégorie des makuuchi et de celle des jûryô sont appelés des sekitori. Ils perçoivent un salaire mensuel de la Nihon Sumô Kyôkai.
  • Yokozuna : Le rang le plus élevé de tous les lutteurs. Il n’est pas dégradé en fonction de ses résultats, mais si ceux-ci sont trop mauvais, il peut être contraint de prendre sa retraite.

Banzukehyô (tableau du classement)

Yokozuna = grand champion

Makuuchi > Jûryô > Makushita > Sandamme > Jonidan > Jonokuchi

  • Dohyôiri (rite d’entrée sur le ring)
  • Tsuyuharai (héraut, intendant)
  • Tachimochi (porteur de sabre)
  • Keshô mawashi (tablier de cérémonie)