Arts du spectacle

Arts du spectacle

Kabuki

Le kabuki prend son origine au début de la période Edo, lorsqu’une femme appelée Okuni no Izumo réalisa une danse bouddhique dans un costume inhabituel à Kyôto. Cette danse fut alors considérée comme immorale et inacceptable, ce qui entraîna l’interdiction aux femmes de remonter sur scène ; celle-ci fut réservée dès lors aux seuls hommes adultes. Cette habitude subsiste encore aujourd’hui dans le kabuki.

Scène

La scène est en bois de cyprès du Japon et équipée de divers accessoires : une partie mobile et des portes secrètes pour les effets de scène.

  • Geza (emplacement pour les musiciens)
  • Choboyuka (emplacement pour les choeurs)
  • Jôshikimaku (rideau peint)
  • Seri (trappe)
  • Suppon (trappe sur le hanamichi)
  • Hanamichi (passage surélevé)
  • Shimote (droite de la scène)
  • Mawaributai (scène mobile)
  • Karihanamichi (passage surélevé auxiliaire)
  • Kamite (gauche de la scène)

Mise en scène

  • Mie

    C’est le nom de la pose que prend l’acteur : il arrête son mouvement lorsque les émotions atteignent le point culminant.

  • Tachimawari

    La scène de combat, qui n’est pas jouée de façon réaliste mais formelle.

  • Kumadori

    La façon de maquiller le visage en fonction de ses muscles et de son ossature.

Personnages

  • Tachiyaku

    C’est le nom générique des rôles d’homme celui du rôle principal.

  • Aragatoshi

    Le héros combattant pour la justice. Il porte un maquillage kumadori rouge.

  • Wagotoshi

    Le bel homme ou l’amoureux.

  • Onnagata (Oyama)

    Un homme qui joue un rôle de femme.

Nô et kyôgen

Le nô est né à la période Kamakura et trouve son origine dans l’art du dengaku (danse et musique rituelles de champs : les paysans le pratiquaient lors du repiquage du riz dans les champs, d’où cette expression) et dans l’art du sarugaku (le mime). Il s’est développé sous forme de pièces musicales en intégrant de belles musiques et des danses de la période Muromachi. Kan’ami et Zeami, père et fils, ont parachevé le nô en en faisant un spectacle. Le kyôgen, quant à lui, est une pièce comique.

Scène

Au commencement, le nô était joué dans des sanctuaires ou des temples. Aujourd’hui, il existe des théâtres de nô (dans les grandes villes comme Tôkyô, Ôsaka et Nagoya).

  • Agemaku (rideau)
  • Hashigaraki (pont)
  • Jiutaiza (scène de côté)
  • San no matsu (troisième pin)
  • Ni no matsu (second pin)
  • lchi no matsu (premier pin)
  • Kaigamiita (panneau de scène)
  • Atoza ou hayashiza (scène arrière)
  • Butai (scène principale)

Rôles dans le nô

Dans certaines pièces de nô, on verra apparaître le tsure (compagnon du shite) et/ou le waki (un personnage secondaire ne portant pas de masque).

  • Shite (personnage principat portant un masque)
  • Hayashikata (des joueurs de tambours de trois tailles différentes et un joueur de flûte)
  • Jiutai (les chœurs)

Kyôgen

Il existe deux types de kyôgen : honkyogen, un spectacle à part entière, et l’ai-kyôgen qui sert d’intermède entre les scènes de nô du programme. Le personnage principal est le shite, le personnage secondaire l’ado.

Men (les masques)

Masques de nô :

  • onna-men (pour les rôles de femmes)

  • Jô-men (pour les rôles de vieil homme)

  • Hannya (pour les rôles de démon féminin)

Masques de kyôgen :

  • Kitsune (renard)

  • Ebisu (dieu du commerce)